lunes, 6 de septiembre de 2010
ZAZ
Isabelle Geffroy, alias Zaz, est née à Tours en 1980. Son style musical, mélange brut de jazz manouche, de soul et d'acoustique, s'impose avec brio au sein de la nouvelle scène française.
C'est en 2001 que Zaz se lance réellement dans le musique. Elle débute comme chanteuse de variétés dans un orchestre. Cinq ans plus tard, elle monte à Paris et se produit dans les rues, cafés, cabarets et autres salles parisiennes.
En 2007, Zaz, dont la voix rappelle indéniablement celles de Piaf et Fréhel, répond à une annonce du producteur et auteur compositeur Kerredine Soltani. Il cherche alors une chanteuse à la voix jazzy et éraillée, et ravit par sa rencontre lui produit son premier album chez le label Play On. Peu de temps après, l'artiste croise la route de Raphaël qui lui écrira plusieurs titres.
Zaz signe un contrat avec le tourneur Caramba et l'éditeur Sony ATV en 2010. Sa carrière est lancée : elle est invitée dans des émissions comme Taratata ou Chabada sur France Télévision et se fait connaître du grand public.
L'album de Zaz dans les bacs depuis le 10 mai 2010 est classé n°1 des ventes pendant plusieurs mois.
Dans Ma Rue :
J'habite un coin du vieux Montmartre,
mon père rentre soûl tous les soirs,
et pour nous nourrir tous les quatre,
ma pauvre mère travaille au lavoir.
Quand je suis malade, je reste à ma fenêtre,
je regarde passer les gens d'ailleurs.
Quand le jour vient à disparaitre,
il y a des choses qui me font un peu peur.
Dans ma rue il y a des gens qui se promènent,
je les entends chuchoter et dans la nuit,
quand je m'endorme bercée par une rengaine,
je suis soudain réveillée par des cris, des coups de sifflet,
des pas qui trainent, qui vont qui viennent,
puis le silence qui me fait froid dans tout le coeur.
Dans ma rue il y a des ombres qui se promènent,
et je tremble et j'ai froid et j'ai peur.
Mon père m'a dit un jour : ma fille tu (ne) vas pas rester là sans fin,
tu es bonne à rien, ça c'est de famille faudrait voir à gagner ton pain.
Les hommes te trouvent plutôt jolie, tu n'auras qu'à partir le soir,
il y a bien des femmes qui gagnent leur vie en se baladant sur le trottoir.
Dans ma rue il y a des femmes qui se promènent,
je les entends fredonner et dans la nuit,
quand je m'endorme bercée par une rengaine,
je suis soudain réveillée par des cris, des coups de sifflet,
des pas qui trainent qui vont et viennent,
puis ce silence qui me fait froid dans tout le coeur.
Dans ma rue il y a des femmes qui se promènent
et je tremble et j'ai froid et j'ai peur.
Et depuis des semaines et des semaines j'ai plus de maison,
j'ai plus d'argent je (ne)sais pas comment les autres s'y prennent,
mais j'ai pas pu trouver de client,
je demande l'aumône aux gens qui passent,
un morceau de pain, un peu de chaleur,
j'ai pourtant pas beaucoup d'audace,
maintenant c'est moi qui leur fait peur.
Dans ma rue, tous les soirs je me promène,
on m'entend sanglotter et dans la nuit,
quand le vent jette au ciel sa rengaine,
tout mon corps est glacé par la pluie, et je n'en peux plus,
j'attends sans cesse que le bon dieu vienne,
pour m'inviter à me réchauffer tout près de lui.
Dans ma rue il y a des anges qui m'emmènent,
pour toujours mon cauchemar est fini.
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