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lunes, 26 de julio de 2010

FERNANDO ALONSO



Fernando Alonso Díaz (29 juillet 1981 à Oviedo) est un pilote automobile espagnol, devenu le premier champion du monde de Formule 1 de l'histoire de son pays en 2005 au volant d'une Renault, titre qu'il a conservé l'année suivante avec la même écurie. Après avoir rejoint McLaren en 2007, puis être retourné chez Renault en 2008-2009, il pilote pour Ferrari depuis la saison 2010 et totalise 26 victoires, ce qui le classe parmi les plus grands pilotes de F1 de l'histoire.

Managé par Flavio Briatore depuis fin 2000, il a effectué ses débuts en Formule 1 lors de la saison 2001 au sein de la petite écurie italienne Scuderia Minardi. Il a ensuite rejoint l'écurie française Renault F1 Team, dirigée par Briatore, d'abord en tant que pilote essayeur en 2002 puis en tant que pilote titulaire en 2003. Révélation de l'année 2003 grâce à son succès au Grand Prix de Hongrie qui a fait de lui le plus jeune vainqueur de l'histoire de la Formule 1 (record de précocité récemment battu par Sebastian Vettel), il progresse dans la hiérarchie en même temps que son écurie jusqu'à décrocher le titre de champion du monde des pilotes en 2005 avant de récidiver dès la saison suivante, devenant ainsi le plus jeune champion du monde (record de précocité battu par Lewis Hamilton lors de la saison 2008) et le plus jeune double champion du monde de l'histoire de son sport.

Fin 2005, au lendemain de son premier titre mondial, il crée la sensation en annonçant son départ pour l'écurie McLaren-Mercedes à compter de 2007. Malgré une belle saison ponctuée par quatre victoires, son année chez McLaren est surtout marquée par sa rivalité avec son jeune coéquipier Lewis Hamilton et ses relations orageuses avec son directeur Ron Dennis, ce qui l'amène à revenir chez Renault en 2008.

Après deux saisons chez Renault (deux victoires en 2008, aucune en 2009), il signe chez Ferrari et dès sa première course avec l'écurie italienne, il remporte le Grand Prix inaugural de la saison 2010, le 14 mars sur le circuit de Sakhir à Barheïn.

Affectueusement surnommé le Taureau des Asturies par les médias et par ses supporters, Alonso a contribué à populariser la Formule 1 en Espagne au point que l'on parle depuis 2003 d'une Alonsomania.

2005-2006 : Double champion du monde:

En 2005, sur la lancée d'une fructueuse campagne d'essais hivernaux, Alonso et Renault s'annoncent comme de crédibles candidats au titre mondial. Grâce à un début de saison presque parfait (au cours duquel il enchaîne les victoires et prend en interne un net ascendant sur son équipier Giancarlo Fisichella), Alonso peut gérer sa deuxième partie de saison, et contrôler le retour de Kimi Räikkönen, son principal concurrent au volant de la McLaren-Mercedes. Au Brésil, avant-dernière manche de la saison, il décroche ainsi le titre mondial, devenant à 24 ans le plus jeune champion du monde de l'histoire de la Formule 1 (record battu trois ans plus tard par Lewis Hamilton. Il contribue également à la première place de son écurie au championnat du monde des constructeurs.

La célébration des titres mondiaux d'Alonso et de Renault prend un tour inattendu au mois de décembre 2005 lorsque le pilote espagnol annonce qu'il quittera l'écurie française à l'issue de la saison suivante pour s'en aller rejoindre McLaren-Mercedes en 2007. Ce choix intervient à un moment où de nombreuses incertitudes entourent l'implication en Formule 1 de Renault qui vient de nommer à sa tête un nouveau président, Carlos Ghosn, surnommé « cost killer » et réputé pour sa défiance à l'égard du sport automobile. Il trahit également les doutes d'Alonso quant à la possibilité pour Renault de rester au sommet de la hiérarchie et de continuer à battre McLaren. Ron Dennis, le directeur de McLaren, révélera que les premiers contacts avec l'Espagnol avaient eu lieu sur le podium du Grand Prix du Brésil où Alonso, bien que fraîchement titré au volant de sa Renault, s'était montré admiratif du niveau de performance des McLaren qui avaient réalisé le doublé par l'intermédiaire de Juan Pablo Montoya et Kimi Raikkonen.

Toujours chez Renault en 2006, Alonso prend rapidement la tête du championnat du monde, avec six victoires lors de la première moitié de saison. Il montre en cela que l'annonce prématurée de sa future arrivée chez McLaren pour la saison 2007 ne perturbe pas sa collaboration avec Renault. Mais le retour en forme de la Scuderia Ferrari et de Michael Schumacher au début de l'été annonce une fin de championnat serrée. Alonso est de surcroît trahi deux fois par sa mécanique (écrou de roue en Hongrie, moteur cassé en Italie) alors que Renault avait montré une certaine fiabilité en début de saison, où Fernando avait accumulé douze arrivées dans les points. Le championnat bascule lors de l'avant-dernière manche au Japon lorsque Schumacher, alors en tête de la course, est à son tour victime d'une casse moteur et doit céder la victoire à l'Espagnol, qui prend un net avantage au championnat. En finissant deuxième du dernier Grand Prix au Brésil, il assure son deuxième titre mondial consécutif en Formule 1.

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